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Il n’est donc pas possible de « ne pas prendre » son congé maternité, contrairement aux indépendantes ou à certaines professions libérales.

 

Il n’est pas possible de choisir de rester indemnisée par France Travail pendant la durée du congé (la Sécurité sociale doit prendre le relai de l’indemnisation) ni de travailler pendant les 8 semaines minimales. Mais il serait de toute façon dommage de ne pas bénéficier de ce droit qui est devenu désormais un droit protecteur et plus avantageux qu’auparavant, pour les intermittentes.

Le congé maternité est généralement bien indemnisé, dans la majorité des cas mieux que l’ARE de France Travail, et il apporte en outre des heures pour le renouvellement de l’intermittence.

 

Si vous avez peu travaillé avant et après le congé, il permet de maintenir votre intermittence avec une ARE plancher, et si vous avez beaucoup travaillé, cela sera avantageusement répercuté sur votre prochaine ARE.

 

Nous vous invitons à lire les fiches explicatives qui suivent pour comprendre le fonctionnement et les démarches à effectuer pour votre congé maternité.

Un congé maternité pour une intermittente, est-ce intéressant ?

 

OUI tout à fait.

 

Tout d’abord, rappelons que les intermittentes sont des salariées, et qu’à ce titre le congé maternité est obligatoire : il n’est pas possible d’être employée pendant une durée minimum de 8 semaines : 

>> deux semaines avant la date prévue d’accouchement, et six semaines après

et pendant toute la durée du congé si on n’a pas de contrat prévu pendant cette période.

 

Les dates du congé maternité sont fixes : elles sont définies par rapport à la Date Prévue d’accouchement (DPA) annoncée par le professionnel de santé au troisième mois.

 

La durée légale du congé maternité est rappelée ainsi par la sécurité sociale :

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